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Le Brexit provoque un big bang dans le monde universitaire européen (Franceinter)

par Jacques Monin, Philippe Reltien, Cellule investigation de Radio France | publié le

Conséquences du Brexit, tandis que les Français désertent les bancs des facultés britanniques, le Royaume-Uni espère attirer de nouveaux étudiants asiatiques. Enquête sur un big bang qui n’en est qu’à ses débuts.

Trois mois après l’entrée en vigueur du Brexit, ses conséquences se font sentir dans les universités européennes et britanniques. Une reconfiguration du profil des étudiants, obligés de s’adapter suite à la suppression du programme Erasmus au Royaume-Uni, est en cours.

Erasmus : le départ massif des étudiants 

Depuis que le Brexit a entraîné la suppression du programme d’échange Erasmus, qui permettaient aux étudiants européens d’étudier sans frais au Royaume-Uni, les départs se succèdent. Selon les responsables du programme Erasmus France, le départ des étudiants français du Royaume-Uni est massif. Il y n’a plus que 5 900 boursiers français en Grande-Bretagne – c’est presque moitié moins qu’il y quatre ans.

Les étudiants français encore présents au Royaume-Uni, qui s’étaient engagés dans le programme Erasmus avant le Brexit, pourront aller jusqu’au bout de leur cursus, en principe sans frais de scolarité supplémentaires. Ils auront simplement besoin d’un visa. En revanche, si des français veulent étudier en Angleterre dans les années qui viennent, ils devront le faire à leurs frais. Et cela risque de leur coûter très cher.

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