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The side of creators

Une relocalisation musicale dans toute l’Europe (La Croix)

La Croix - Nathalie Lacube , le 14/03/2019 à 16h28 - La même, le duo entre Maître Gims et Vianney a été diffusé 75 mille fois sur les radios françaises en 2018. / Ingrid Mareski / TV / Bureau233

Une génération d’artistes de musiques urbaines chantant en français a pris le pouvoir en France, selon le Syndicat national de l’édition phonographique (Snep).

Johnny Hallyday domine cependant encore de loin le palmarès des meilleures ventes 2018.

Mais où sont passées les pop-stars anglo-saxonnes ? Dans le palmarès des 20 meilleures ventes de musique en France en 2018, publié jeudi 14 mars par le Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), il n’en reste qu’une. Ed Sheeran, à la 11e place de ce classement fait figure de rescapé parmi dix-neuf artistes produits en France et chantant dans une langue de Molière très rajeunie et très rythmée.

Une relocalisation musicale dans toute l’Europe

Maître Gims, Dadju, Orelsan, Damso, Kendji Girac, Les Enfoirés, Soprano, Eddy de Pretto, Mylène Farmer... et Johnny Hallyday à la première place, participent à cette réappropriation massive du français. Un phénomène très spectaculaire de relocalisation musicale, qui se produit aussi dans le reste de l’Europe non anglophone, surtout en Italie et Allemagne.

Il y a encore trois ans, les grands festivals se désolaient de voir les pop stars internationales leur échapper, souvent faute de pouvoir payer leurs cachets à six chiffres. Aujourd’hui, s’ils ont une ou deux des têtes d’affiche citées plus haut auxquelles ils ajoutent les nouvelles idoles des jeunes – Angèle, Louane, Marwa Loud, Aya Nakamura, Bigflo & Oli... – les festivals ont le sourire et la certitude de remplir leurs plus grandes salles.

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