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Comment Macron veut faire du français la troisième langue la plus parlée au monde (Le Figaro)

Pour la retransmission intégrale du discours : http://www.elysee.fr/videos/new-video-238/

Par François-Xavier Bourmaud
Mis à jour le 20/03/2018 à 20h44 | Publié le 20/03/2018 à 20h33
Le chef de l'État a annoncé mardi, devant les académiciens, un plan pour redynamiser la francophonie.

Il a terminé son discours les yeux brillants en évoquant ses lectures de Giono et de Colette. Sans doute pas mécontent de son éloge de la langue française prononcé sous la coupole de l'Institut de France, là où se réunissent les académiciens depuis bientôt quatre cents ans. Là surtout où aucun président de la République ne s'était exprimé avant lui, malgré le statut de protecteur de l'Académie dont il jouit.

Mardi, les immortels étaient tous là pour écouter, selon les mots de l'Élysée, le «discours fondateur» d'Emmanuel Macron sur la francophonie. Sujet poussiéreux s'il en est que le président de la République s'est efforcé de moderniser. D'abord en conviant, aux côtés des quarante membres de l'Académie française, près de trois cents étudiants. Ensuite en exposant, sur un ton parfois lyrique, une trentaine de mesures pour propulser le français au troisième rang des langues les plus parlées dans le monde alors qu'elle occupe aujourd'hui, dans le meilleur des cas, la cinquième place. Une ambition de développement pour la langue française qu'Emmanuel Macron a placée dans le prolongement de celles de Charlemagne, de Louis XII et surtout de François Ier avec son ordonnance de Villers-Cotterêts.

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