Jeudi 11 juin 2020
Date limite pour l'envoi des propositions : 31 mars 2020
Université Toulouse - Jean Jaurès, Maison de la Recherche
Dans ses avant-propos à l’ouvrage Langue & culture : mariage de raison ? (2009), Rosalind Greenstein rappelait, par une double question rhétorique : « pour qu’une langue soit comprise, ne faut-il pas qu’existe une culture sous-jacente et que cette dernière – ou son histoire – soit partagée parce que connue ? Si elle ne l’est pas, ne risque-t-on pas de voir apparaître une langue artificielle, coupée de ses racines, sans âme, comme le globish, par exemple, ou les différents sabirs qui sortent de Bruxelles ? À moins qu’il ne s’agisse de la construction de nouvelles cultures, auquel cas se pose la question des procédés mis en jeu et des approches qui permettent de les mettre en évidence1 ». L’interdépendance entre langue et culture est valable au sein de toute communauté, que celle-ci soit géographique, nationale, politique, économique, artistique, spirituelle ou professionnelle. Cette culture est composée de savoirs, de valeurs et de pratiques partagés dont la connaissance est essentielle à tout acte de communication véritable et à la construction de tout projet interculturel.