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La Côte d’Ivoire, championne de la croissance africaine (Les Echos/Le Cercle, Ilyes Zaouri)

Ilyes Zouari / Secrétaire général adjoint de la revue Population & Avenir Le 02/08/2016 à 10:50

La Cote d'Ivoire devrait connaître en 2016 une croissance de 8,5%. Les investisseurs saluent les multiples réformes engagées par le pays, dans une Afrique francophone qui réaffiche les meilleures performances.
Selon le dernier rapport semestriel « Perspectives économiques mondiales » de la Banque mondiale, la Côte d'Ivoire devrait connaître cette année une croissance de 8,5%, après une croissance annuelle de 9,3% sur la période 2012-2015. Il s'agirait de la plus forte croissance du continent, devant celle prévue pour la Tanzanie (7,2%) qui se classe deuxième. L’année 2016 serait ainsi la cinquième année consécutive de forte croissance. Sur cette période quinquennale, elle s’établerait à 9,2 % en moyenne et serait ainsi la plus élevée du continent, légèrement devant celle de l’Éthiopie (9,1 %) qui devrait ralentir à 7,1 % cette année.
Toutefois, la performance réalisée par la Côte d’Ivoire revêt une ampleur plus importante, compte tenu de son niveau de développement déjà bien supérieur à celui de l’Éthiopie (le PIB par habitant était de de 1.400 dollars fin 2015, contre 620 dollars). Au passage, rappelons que la Côte d’Ivoire est un pays de 24 millions d’habitants, légèrement plus grand que l’Italie et un tiers plus vaste que le Royaume-Uni. Et ce, contrairement à ce qu’indique la majorité de cartes géographiques, basées sur la projection de Mercator qui le représente comme étant deux à trois fois plus petit.
Un pays réformateur et attractif

Dès la fin de la grave crise politique des années 2000, la Côte d’Ivoire s’est engagée dans de profondes réformes économiques visant à mettre en place un environnement favorable à l’investissement. Avec pour objectif de devenir un pays émergent vers 2020, de nombreuses mesures ont été prises afin de faciliter, sécuriser et mieux encadrer les investissements, qu’ils soient étrangers ou non : mise en place d’un nouveau code des investissements dès 2012, d’un guichet unique de création d’entreprises, d’une plateforme d’échanges pour centraliser les appuis des partenaires au développement de l’environnement des affaires... Le tout, en veillant à maintenir une faible pression fiscale, de l’ordre de 16,7 % du PIB pour l’année 2016 (soit légèrement moindre que le minimum de 17 % prévu pour les pays de l’UEMOA).


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