Face à une mobilisation exceptionnelle des enseignants, des familles et de la classe politique tant de la majorité que de l'opposition, mobilisation qui tend à s'étendre à nos voisins européens (Allemagne et Italie notamment), le plan présenté le 11 mars par Najat Varraud-Belkacem a subi quelques adaptations. Le recul du gouvernement n'est pas de nature à rassurer. Il montre surtout la sous-estimation par la ministre et son administration de la vague de protestation que son attentat contre les langues vivantes allait provoquer. Nous pouvions titrer notre premier article en parlant d'"abandon des langues vivantes". Compte tenu des aménagements apportés, nous ne pouvons plus le dire. Il n'empêche que la fin des classes bilangues et l'absence de proposition pour diversifier l'enseignement des langues et assurer la continuité entre les langues autres que l'anglais en primaire et en collège représentent une régression majeure. Le dossier reste donc ouvert.
Il faut maintenir la pression et redoubler d'effort pour défendre et promouvoir les enseignements de langues et en développer la diversification.
Nous remercions l'ADEAF, en première ligne, pour la qualité de son dossier en ligne, en particulier les rubriques suivantes :
- Ils ont dit NON et dit pourquoi
- Outils pour les régionales et tous les collègues et concernés