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Les ambitions retrouvées du Royaume-Uni en Afrique (Le Monde)

La cheffe du gouvernement britannique, Theresa May, veut que son pays devienne le premier investisseur occidental sur le continent d’ici à 2022.

Par Adrien Barbier Johannesburg, correspondance - La première ministre britannique, Theresa May, et le président kényan, Uhuru Kenyatta, jeudi 30 août, à Nairobi. YASUYOSHI CHIBA / AFP

Trente ans se sont écoulés depuis la dernière visite d’un chef de gouvernement britannique au Kenya et, jeudi 30 août, le président Uhuru Kenyatta ne s’est pas privé de le faire remarquer à son hôte, Theresa May : « Je suis ravi que vous soyez venue par vous-même voir un pays et un continent qui ont tellement changé en presque quatre décennies. » La première ministre terminait à Nairobi sa première tournée africaine, qui l’a d’abord menée en Afrique du Sud, puis au Nigeria. Une visite pour courtiser trois anciennes colonies phares de l’Empire britannique et colmater les brèches ouvertes par le Brexit, après un été où les négociations sur le divorce avec l’Union européenne (UE) se sont enlisées.

« Alors que le Royaume-Uni se prépare à quitter l’UE, nous sommes déterminés à assurer une transition souple qui garantit la continuité de nos relations commerciales, a assuré Mme May, lors d’une conférence de presse, en présence de son homologue kényan. Aujourd’hui, nous avons regardé vers l’avenir, vers un partenariat renouvelé qui va débloquer l’incroyable potentiel de la prochaine génération pour nos deux pays. »

47 milliards d’euros investis en 2016

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