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Contouring, crowdfunding et manspreading : pourquoi tant de « ing » ?

D’abord apparue dans le monde de l’entreprise, la terminaison en « ing » a peu à peu gagné toute la sphère sociale. Une façon de fantasmer le réel à coups d’anglicismes qui frôle parfois le ridiculing.

Par Nicolas Santolaria Publié le 26 avril 2019 à 14h50 - Mis à jour le 28 avril 2019 à 12h33

Comme si nous étions devenus les lointains cousins de Bobby Ewing, notre façon de parler est aujourd’hui colonisée par les mots qui finissent en « ing ». Difficiles à quantifier, ces néologismes d’emprunt prospèrent dans de nombreux registres, de la presse magazine à la vie de bureau, en passant par le milieu des nouvelles technologies.

Ayant commis des articles sur le phubbing (pratique consistant à snober quelqu’un en regardant son téléphone) ou le silent meeting (« la réunion silencieuse »), je suis moi-même un agent ­actif concourant à la propagation du « ing ».

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